31 mars 2019 -
Ernst Zûcher affirme que les arbres et l’eau, sous l’influence astrale, en particulier la lune, forment avec l’ensemble du vivant un système indissociable. Il nous permet de comprendre en quoi, dans notre territoire par exemple, l’extractivisme de l’eau impacte le climat local.
Benoît et Ghislaine Gille, paysans sans terre installés sur le domaine AGRIVAIR-NESTLE ont développé un élevage arbo-pastoral sous pommiers. Leur témoignage nous livre en quoi la filiale de NESTLE, sous couvert de pratiques vertueuses, présente des comportements destructeurs
24 mars 2019 - France 5- C politique -
Vittel : la bataille de l'eau
L'équipe de France 5 est venue tourner à Vittel au moment de la visite des Canadiens et des Brésiliens et de la dernière réunion de " Concertation publique". Ce reportage pose une bonne question : comment est-il possible que la concertation publique préalable se termine par une validation du scénario de la CLE ? Un regret : le reportage n'a pas fait l'objet d'une réelle présentation et n'a été suivi d'aucune discussion.
Le Collectif continue son combat bien sûr, comme le montre sans ambiguïté ce reportage de la radio-télévision suisse , tourné un mois après la clôture de cette "concertation publique".
Février 2014 - France 5 - L'eau, un marché sous pression !
France 5 avait réalisé un premier reportage sur Vittel en 2014 expliquant très bien la "concurrence" entre Nestlé et les habitants/agriculteurs sur les terres d'eau (minutes 1 à 20) .
Plusieurs protagonistes interviewés en 2019 figuraient déjà dans le reportage de 2014...
A voir absolument ! Que d'involution, en cinq ans, dans le traitement de l'information ! Mais que de développement dans la résistance au système politique favorable à Nestlé !
23 mars 2019
Nestlé accusé d'assécher les Vosges
Reportage d'Olivier Kohler
Journée mondiale de l'Eau à Vittel (Vosges)
Rassemblement contre Nestlé Waters à l'initiative du Collectif Eau 88 et de l'ONG Sum of Us.
23 mars 2019
Les Gilets Oranges débarquent !
Emmanuelle WARGON, Secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire du Ministre François RUGI (ministre qui n’a pas répondu, comme son prédécesseur Nicolas HULOT d’ailleurs, à nos missives) était hier à EPINAL à l'occasion de la semaine de l’industrie. Elle a visité la papèterie Norske-Skorg à Golbey et l’école ENSTIB à Epinal. Rappelons lui éventuellement, sans langue de bois, que c’était aussi la journée Mondiale de l’Eau et qu’un petit passage de soutien au Collectif Eau 88 eut été apprécié. Aurait-elle été accueillie dans l’usine Nestlé sans nous voir ?
Photo : Emmanuelle Wargon et le Préfet du moment à la papèterie de Golbey
VOIR la VIDEO de Via Vosges : Arbre qui cache la forêt
21 mars 2019 - Université d’Oxford - Saïd Business School -Hamilton Spectator
Susan Glasauer et Karen Rathwell, membres des Wellington Water Watchers, sont venues à Vittel, à l'invitation du Collectif eau 88. Après avoir comparé les expériences d'opposition à l'embouteillage Nestlé en Ontario et dans l'Est de la France, elles sont "convaincues que la stratégie globale de Nestlé constitue une menace pour la gratuité de l’eau dans les communautés du monde entier".
LIRE l'ARTICLE et sa traduction en français
27 mars 2019 - Now Torento (hebdomadaire canadien)
Mike Balkwill, Directeur de campagne des Wellington Watchers Water, venu à Vittel lui aussi, a collaboré à cet article.
"Les deux usines de Nestlé à Vittel sont nettement plus grandes que les installations d’embouteillage d’Aberfoyle. Si Nestlé est disposée à continuer à extraire de l’eau jusqu’à épuisement de la nappe phréatique à Vittel, comment peut-elle prétendre
que sa prise d’eau en Ontario est «durable»?
LIRE l'ARTICLE de Now Torento et sa traduction en français
VOIR ou REVOIR la vidéo de la rencontre à Vittel-Contrexéville
19 mars 2019
D'après les retours parvenus à L'eau qui mord par des membres de différents collèges, la réunion de la CLE du 18 mars a été tendue et de nombreux procès d'intentions ont été faits aux membres du Collectif Eau 88.
LIRE la réponse aux accusations de complotisme
19 mars 2019
Retour du Collectif eau 88 sur la réunion de la CLE du 18 mars 2019.
LIRE le compte rendu du Collectif
8 mars 2019 -
On connaissait la dévotion des services de l'Etat à la transnationale Nestlé...
On connaissait les faiblesses du Conseil Départemental (son président et les présidents successifs de la CLE) vis à vis de la multinationale Nestlé…
On découvre aujourd'hui la complicité de l'Agence de l'Eau Rhin Meuse dans l'élaboration des solutions qui favorisent Nestlé et desservent les habitants du sud-ouest vosgien !
LIRE L'ARTICLE DE VOSGES MATIN RELATIF A CE COURRIER
LIRE LE COURRIER DU COLLECTIF AU PRESIDENT DU COMITE DE BASSIN
FNE, LNE, VNE, UFC Que Choisir, ASVPP, Oiseaux Nature saisissent le préfet des Vosges pour qu'il mette fin, dans le cadre de ses responsabilités propres, à l'embouteillage de "Bonne Source" par Nestlé en raison de l'état de la nappe des GTI et compte tenu du contexte de dérèglement climatiques.
Les associations sont décidées à engager les recours nécessaires dans les délais prévus par la loi.
LIRE LE COMMUNIQUE DE PRESSE
Ernst Zürcher* sera à Contrexéville dimanche 31 mars 2019 à 18h 30 (espace Andrée Chédid) pour présenter son dernier livre à l'invitation du Collectif Eau 88.
Ce sera l'occasion aussi avec lui, d'aborder les pratiques de la filiale de NESTLE, AGRIVAIR, souvent présentées comme proche des expériences de Munich et de New-York. Des paysans, éleveurs de moutons sous pommiers se sont impliqués pour organiser le débat avec le conférencier.
* Ernst Zürcher a exercé la fonction de Professeur en Sciences du Bois à la Haute école spécialisée bernoise (site de Bienne). Il est actuellement chargé de cours à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich (Sciences environnementales),’à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Science et Génie des Matériaux), ainsi qu’à l’Université de Lausanne (Géosciences, Master Durabilité). Il poursuit ses recherches sur les arbres et le bois, en particulier leur chronobiologie et leurs potentiels de séquestration de carbone. Il donne régulièrement des conférences.
Samedi 2 mars 2019, Denis Cheissoux a introduit son émission hebdomadaire par une belle accroche sur l'eau à Vittel.
Ecoutez le poadcast de cette émission, 5 minutes à vous couper le souffle.
Merci Denis Cheissoux !
ECOUTER L'EMISSION
7 mars - Restitution de la rencontre aux canadiens par Wellington Water Watchers
12 février 2019 - Rencontre internationale à l'invitation du Collectif Eau 88
VOIR la RENCONTRE internationale
Restitution de la réunion aux canadiens, par Mike Balkwill, Directeur de campagne
Vidéo et photos de la rencontre, par le Collectif eau 88
Reportage de la télé sarroise SR1, sur cette rencontre notamment
VOIR la VIDEO des Wellington Water Watchers présentant leur lutte en Ontario : "Dites NON à Nestlé"
1er mars 2019 - Wellington Water Watchers
De retour en Ontario, Mike Balkwill, Directeur de Campagne de l'ONG Wellington Water Watchers , a publié cinq articles pour raconter la rencontre internationale du 12 février à Vittel-Contrexéville.
VOIR VIDEO de la réunion de restitution du séjour à Vittel
LIRE article n°1 : Préparation des «Rencontres Internationales sur l’Eau Bien Commun» sur la prise d’eau Nestlé à Vittel, en France
LIRE article n°2 : Contrôler l’eau, c’est contrôler la vie - Programme mondial de Nestlé
LIRE article n°3 : Nestlé à Vittel - «C’est encore du déjà vu» !
LIRE article n° 4 : Solidarité avec les habitants de Vittel en lutte contre Nestlé
LIRE article n°5 : Compte-rendu de Vittel - Réunion publique le jeudi 7 mars à 19h à Elora
28 février 2019 - Collectif eau 88
La concertation publique Préalable, sollicitée par le président du Conseil Départemental, pour mettre fin à la contestation de quatre « pauvres » associations (ASVPP, O-N, UFC Que Choisir, VNE), s’achève dans un certain désastre pour le Conseil Départemental et… le Préfet !
Désastre procédural, médiatique, politique, démocratique… Naufrage du président du Conseil départemental le 14 février à Vittel, du garant, du préfet (la liste n’est pas exhaustive) !
Le président du Conseil départemental, si sûr de lui avant la concertation, vacille car il doit rendre des comptes aux élus et à leur Collectif, aux médias nationaux et internationaux qui s’emballent…
La concertation publique préalable génère des effets paradoxaux. Ceux qui pensait, en une entourloupe, figer le débat, l’ont au contraire aider à se diffuser, dans nos villes, notre département, le pays et, n’hésitons pas, le monde.
LIRE l'intégralité de l'article du Collectif eau 88
26 février 2019
Voici la vidéo des meilleurs moments de la rencontre avec nos amis Canadiens et Brésiliens, pour ceux qui y étaient(moments d’émotion intense) et pour ceux qui n’y étaient pas (moments d’informations) !
A faire parvenir à M. Levis, directeur de Nestlé Vittel, qui nous a déclaré, lors de la séance de clôture de la concertation du 14 février qu’il ignorait tout de ces choses-là ! Cette fois-ci, il ne pourra plus le dire !
Grand merci à Michel, du Collectif eau 88, pour cette vidéo !
Reportage de Stéphanie Otto, de la télévision sarroise SR 1
LIRE RESUME en français (merci à Andréas, membre du Collectif)
LIRE TRADUCTION du reportage en français
A comparer avec vià Vosges
Comme le dit Daniel Schneidermann dans Arrêt sur image, pourquoi tant de retenue chez les médias français, proches ou éloignés ????? (VOIR les précédents reportages sur Vittel)
19 février 2019 - Le résultat de la "concertation publique" sur le manque d'eau à Vittel est sans surprise…
J'ai déposé une observation en ligne sur le site du Conseil départemental pour souligner quelques "bricoles" au "garant" et faire appel, une fois de plus, au "bon sens" du Président du Conseil départemental :
- merci au collectif lanceur d'alerte
- où en est le permis d'exploitation de Nestlé (pas de réponse ni débat) ?
- quid des conflits d'intérêts (pas de réponse ni débat) ?
- quid du bilan de 50 ans d'exploitation de l'eau de Vittel par Nestlé (pas de réponse ni débat) ?
-
oui au moratoire, non aux transferts, stop aux prélèvements Nestlé dans le GTI
- l'eau c'est pour la vie, pas pour le profit !
Soirée de clôture de la "concertation publique SAGE GTI - Vittel
14 février 2019
Tous les médias l’avaient dit : « le scénario CLE va gagner ». On s’en doutait un peu tant la concertation avait été « bien organisée » et caricaturale, mais cela les médias ne le disent pas. Oubli journalistique ?
Toujours est-il que les cadres de Nestlé, prompts à se présenter aux ateliers où leur direction pouvait les scruter, ne sont pas venus jeudi soir. La salle du palais des congrès a donc été livrée aux irresponsables du Collectif Eau 88 qui ont occupé le terrain par leurs questions.
En deux mois, c’est la première fois que des expressions contradictoires pouvaient avoir lieu. C’est dire si les organisateurs pensaient que la concertation était close après les deux ateliers.
On a pu quand même assister à une tentative de lynchage de notre amie Line, venue, au nom du collectif, témoigner de ses compétences en matière d’analyse scientifique des processus de concertation et de questionnaire. Elle a déclenché les foudres, la seule fois en 4 séances, de nos mâles décideurs :
- le garant, Désiré Heinimann, qui visiblement n’avait pas entendu que Line, Universitaire en Sarre, était membre du Collectif Eau 88
- le président du Conseil Départemental, Monsieur Vansson, qui avait confondu, la soirée avançant, « plus honnête » avec « malhonnête ». On ne doute pas que son conseil, aidé du Verbatim audio de la soirée, mis en ligne avec 24 heures de retard, va l’aider à se déterminer sur les actions à diligenter.
- et Monsieur le Préfet, mais oui, lui même !
C’est dire si la « concertation » avait battu son plein du côté des décideurs et affidés.
Lors de notre rencontre du 12 février, nos amis canadiens et brésiliens nous avaient bien fait toucher du doigt qu’ici ou ailleurs c’était pareil pour Nestlé. Leurs propos étaient prémonitoires sur les paroles prononcées ce soir de clôture par M. Levis, directeur de Nestlé Vosges (2:01:30 ) : "le sujet de Vittel est un problème local qu’il faut régler localement…" (c’est ce qu’ils disent sur les 95 sites industriels dans le monde !). Si on n’ouvrait pas ses oreilles… on pourrait le croire. D’ailleurs nous dit-il, "je ne suis pas au courant de ce qui est dit ici sur le Canada"… et d’évoquer ses "enfants, nés ici"… C’est pas bien cela M. Levis, mêler ses enfants… il faudra bien un jour leur dire, ou alors ce seront les copains d’école… Dépêchez vous !
Il aura fallu attendre cette réunion de clôture pour que le public obtienne enfin la possibilité de s'exprimer librement (2 minutes en moyenne par personne) ! Le résultat de cet exercice est détonnant !
Le verbatim audio est en ligne depuis le 20 février matin
Débat - Echanges avec le public [01:44:10 ; 03:03:38] -
Jean Pierre Fournier, Contrexéville (1:44) - Arlette Jaworsky, Contrexéville (1:48) - Jean Christophe, Valfroicourt (1:50) - Renée lise Rothiot, Vittel (1:53) - Daniel Bourgeois, maire (1:58) - Lévis, Nestlé Vosges (2:01:30) - Sylvain Loisan, Vittel (2:04:) - Marie-Françoise Fournier, Contrexéville (2:07:53) - Frédéric Mathieu, Mirecourt (2:13:) - Réponses de Frank Péry maire de Vittel, Hervé Lévis/Nestlé Vosges, Daniel Gremillet/Ermitage (2:13:) - Pierre Oury, Préfet des Vosges (2:22:30) - Jean-Marie Chevrier, Valfroicourt (2:26:03) - Réponse de Jean-Jacques Gaultier-député-ex maire de Vittel (2:28:03) - Romain Didier, Suriauville (2:34:40) - Jean-Francois FLECK, VNE-Collectif (2:42:55)- Dominique Sauté, Haréville-Vittel (2:42:55) - Eric Laï, Valleroy aux Saules (2:45:25) - Andréas Pfeiffer, Epinal (2:48:29)- Raphaël Simonin, Monthureux le Sec (2:52:55) - Annie Barthélémy, Villotte-Vittel (2:55:30).
Comme le Verbatim écrit n'est toujours pas en ligne (ce qui ne change rien aux yeux du Conseil départemental et du Garant interpellés… les sourds apprécieront… vous avez dit discrimination ?), voici les textes que nous ont transmis deux des personnes du public :
LIRE le texte d'ANNIE (prise de parole à 2h 55mn 30sec)
LIRE le texte de RENEE LISE (prise de parole à 1h 53 m)
LIRE le texte d'ANDREAS et CLOTILDE (prise de parole à 2h 48mn29 sec)
En vue de la réunion de clôture de la Concertation du 14 février, le Collectif eau 88 communique :
"-Les réactions des membres du collectif ayant participé aux ateliers des
-Une première synthèse de ces éléments qui nous serviront de base critique si la parole nous est donnée ce fameux 14 février 2019 !"
LIRE les REACTIONS des membres du Collectif
LIRE la SYNTHESE du Collectif
Karen Rathwell et Susan Glasauer de l'université de Guelph représentantes de l'ONG Wellington Water Watchers, accompagnées de Franklin Frédéric de la communauté de Sao Lourenço au Brésil seront mardi 12 février présents aux côtés du Collectif Eau 88 pour échanger sur les pratiques de la multinationale Nestle Waters en France, au Canada et au Brésil.
Nous comptons sur un public nombreux, sur ses témoignages et ses réflexions !
A mardi 12 février 18h espace Andrée Chédid à Contrexéville.
LIRE LE COMMUNIQUE (en anglais) de WWW
Le 12 février 2019 à 18h des citoyens du Canada et du Brésil participeront à une soirée d'échange avec les habitants des Vosges pour leur faire part que ce qu'ils vivent à Vittel n'est pas unique mais correspond à une pratique constante de la multinationale Nestlé à travers le monde.
Soyez nombreux pour partager cet événement !
18h Espace Andrée Chédid Contrexéville
Février 2019 -
Le grand débat public sur le manque d’eau à Vittel n’a jamais abordé le bilan de 50 ans d’exploitation des nappes par la multinationale Nestlé. Quel est ce bilan ?
1. Baisse alarmante du niveau de la nappe des Grès du Trias Inférieur dite GTI.
2. Baisse de l’emploi : en 1975, 4 500 emplois pour 400 millions de bouteilles produites ; en 2015, 1 000 emplois - dont 150 précaires- pour 1 milliard et demi de bouteilles.
3. Des recettes en moins pour les communes sources : exonération de surtaxe sur les bouteilles Bonne Source , extraites du GTI et exportées en totalité (25% de la production totale).
4. Des dépenses en plus pour la collectivité : transfert des activités économiques non rentables à la municipalité (thermes, casino, cheval), sans parler de la rénovation du patrimoine historique (galerie du parc), de la gestion des friches thermales...
5. Impasse économique du fait de la dépendance totale à l’eau (embouteillage et entreprises satellites, tourisme thermal, fromagerie) et de l’épuisement progressif des ressources. Le jour où il n’y aura plus d’eau, il n’y aura plus aucun emploi. Il est temps de réfléchir à une transition écologique et par suite économique.
Voilà où nous en sommes. Malgré cela, le Préfet, les élus de la CLE, les experts, la Chambre de commerce et industrie font l’apologie du minéralier et veulent continuer pire qu'avant, autrement dit foncer dans le mur ! Incompétence, cynisme, folie ? Prenons notre avenir en mains ! Refusons les transferts ! Exigeons la fin des prélèvements de Nestlé dans le GTI… et gardons notre eau du robinet !
17 maires des Vosges ont initié un Collectif d'élus pour s'opposer aux transferts d'eau du sud-est vers le sud-ouest vosgiens, proposés par le Conseil départemental et la préfecture.
Conseilleur Nestlé, bénéficiaire Nestlé !
Ils invitent les élus de tout le territoire à délibérer dans les conseils municipaux afin de dire non aux transferts !
Bravo les élus, votre Collectif existe et agit !
Et vous les électeurs, faites pression sur vos élus !
LIRE LE PROJET DE DELIBERATION
Soutenons les habitants de Vittel dans leur lutte pour la préservation de leur nappe phréatique en demandant à Nestlé de cesser de s’accaparer l’eau !
23 janvier 2019
En cette période de réchauffement climatique, c’est folie de laisser Nestlé pomper l’eau alors que la baisse de niveau de la nappe des Grès est alarmante. C’est folie de laisser partir l’eau à des milliers de km et de la perdre à jamais… C’est folie de produire tant de plastique, de le transporter avec autant de camions, pour qu’il finisse par empoisonner la planète toute entière. C’est folie de laisser NESTLE exploiter progressivement la totalité des ressources en eau du secteur. La multinationale pompe en effet dans les trois nappes dont elle vend l’eau sous les marques HEPAR (nappe 1), VITTEL Grande source et CONTREX (nappe 2), VITTEL Bonne source (nappe 3).
Depuis 1970, les autorités ont connaissance du déficit de la nappe des Grès (nappe 3). Malgré cela, en 1990, elles ont autorisé Nestlé à exploiter cette eau « en tant qu’eau minérale naturelle » pendant 30 ans (ces autorités s’appelaient Evin/Rocard/Mitterrand) ! Cette autorisation d'exploitation arrive à échéance en juillet 2020. Où en est la demande de renouvellement de permis ? La question a été posée à deux reprises lors de la première réunion de « concertation publique », sans réponse de la part du Préfet, ni de Nestlé (secret professionnel sans doute ?). Elle n’a pas été débattue jusqu’à présent, elle ne faisait pas partie du questionnaire à remplir au 1er atelier (au 2ème peut-être ?).
Car il y a bien un lien constitutif entre le déficit de la nappe et l’exploitation de celle-ci par le minéralier. Curieusement, l’échéance du SAGE coïncide avec celle du permis d’exploitation accordé à Nestlé. Hasard ou nécessité ? On comprend bien que si le scénario du 3 juillet est validé d’ici 2020, le renouvellement de ce permis coulera de source !
L’eau est un bien commun vital. Si l’on veut la priorité de l’eau aux habitants, si l’on veut se préparer au changement climatique avec une nappe reconstituée (et pas seulement « à l’équilibre »), Nestlé doit se retirer de la nappe des GTI !
NON aux transferts ! HALTE aux prélèvements de Nestlé dans la nappe des GTI ! OUI à un moratoire immédiat !
22 janvier 2019
Comme l’ont rappelé récemment Le Monde et Vosges matin, une enquête judiciaire pour suspicion de conflit d’intérêt est en cours, en parallèle à la concertation publique sur le SAGE GTI. Cette " enquête préliminaire " dure depuis deux ans…
L’eau qui mord revient sur les liens d'intérêts qui verrouillent la CLE du SAGE.
En 2007, l’association« Vigie de l’eau » est créée à l’initiative de Nestlé sous l’appellation initiale « Les eaux et les hommes ». Présidée par Jean Duchemin, ex directeur de l’embouteillage de Vittel, puis par Bernard Pruvost, ex directeur recherche et développement Nestlé Waters Vittel, directeur Nestlé international, l’association affiche une ambition de « centre de culture scientifique, technique et industrielle ».
En 2010, la Commission locale de l’eau (CLE)est mise en place pour élaborer un Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) dans le but de résoudre le problème du déficit de la nappe des Grès du Trias inférieur (GTI). Le président de la CLE est Jean Jacques Gaultier, conseiller général - et député - sur le secteur de Vittel, première ville bénéficiaire des taxes sur les bouteilles produites par Nestlé Waters. L’élu UMP n’a qu’un seul objectif : positionner La Vigie auprès de la CLE.
En 2011, l’association La Vigie de l’Eau est nommée par le Préfet auprès de la CLE, pour une durée de 6 ans. Comme « structure porteuse du SAGE », elle anime et coordonne les différents acteurs en recherche de solutions au manque d’eau. Précisons que La Vigie de l’eau a été nommée par dérogation préfectorale. Le SAGE GTI est le seul en France à être animé par une association ; partout ailleurs, c’est le Conseil départemental ou régional.
De 2015 à 2016, la CLE est présidée par Claudie Pruvost. La conseillère départementale succède à Jean-Jacques Gaultier, élu nouveau maire de Vittel et dont elle est devenue l’Adjointe. Claudie Pruvost est aussi l’épouse de Bernard Pruvost, président de la Vigie de l’Eau.
Le 26 avril 2016, la CLE présidée par Claudie Pruvost vote les « solutions » portées par la Vigie de l’eau présidée par Bernard Pruvost. A l’unanimité moins les quatre voix du Collectif eau 88, la CLE approuve le projet de transferts donnant la priorité de l’eau… à Nestlé.
Le Collectif lance l’alerte en direction du préfet, de la presse, des habitants.
En juillet, AntiCOR dépose un signalement au Procureur pour suspicion de conflit d’intérêt.
En septembre 2016, la CLE arrive en fin de mandat. Une nouvelle CLE est nommée par le préfet. Sous la pression du Collectif eau 88, Claudie Pruvost renonce à candidater à la présidence de la nouvelle CLE. La Vigie de l’eau, officine de la multinationale Nestlé, n’est pas reconduite dans sa mission d’animatrice du SAGE (mais elle conserve par ailleurs son activité d’influence auprès du public, des écoles… et continue de distiller sa communication trompeuse sur les origines du déficit d’eau et les économies à réaliser).Claudie Pruvost est remplacée par Régine Bégel, autre conseillère départementale des Vosges. La Vigie de l’eau est remplacée par le Conseil départemental. Les têtes changent mais le schéma préparé par la Vigie reste. Les « solutions/scénarios » sont remis en forme et étoffés, à prix d’or sans doute, par le groupe privé Artelia* sélectionné sur appel d'offre du Conseil départemental () .
En décembre 2016, le Procureur de la République déclenche une enquête préliminaire pour suspicion de prise illégale d’intérêt à l’encontre de Claudie Pruvost.
En 2017 , la nouvelle présidente de la CLE met en place une « concertation » menée par des prestataires externes conseils. Sans résultat. Le Conseil départemental et les pouvoirs publics jouent visiblement la montre en laissant s’écouler le temps judiciaire. En 2018 , le Conseil départemental et les pouvoirs publics se décident à passer en force. On attend toujours les résultats de l’enquête judiciaire en cours… Mais cela n’empêche pas les autorités et les élu.e.s de la CLE de voter, le 3 juillet, pour les mêmes solutions de transfert privilégiant les mêmes intérêts privés.
En décembre 2018, la Concertation publique, organisée par le Conseil départemental en lien avec la Commission nationale de débat public, porte sur le « scénario »voté par la CLE du 3 juillet 2018. Le « scénario » Bégel-Artelia est fondamentalement le même que le « scénario » Pruvost-Vigie voté par la CLE du 26 avril2016. Le préfet, le député ex-maire de Vittel ex-président de la 1ère CLE, la présidente de la CLE, les experts administratifs, Nestlé et consorts, la Chambre de commerce et d’industrie assènent le même discours au public, le même script, les mêmes éléments de langage… Ils nous demandent de leur faire confiance, sans jamais évoquer l’enquête judiciaire en cours, sans jamais remettre en cause les conflits d’intérêts qui pourrissent le dossier…
Il faut respecter la présomption d’innocence diront les uns ! Bien sûr ! N’empêche que la confiance est rompue ! Et quand le délai de l’enquête préliminaire devient interminable, n’est-il pas légitime de demander pourquoi ? Des bruits courent sur les liens mis à jour entre deux personnes, l’une au tribunal d’Epinal et l’autre à Nestlé-Vosges… Se peut-il qu’ils soient fondés ? On apprend par la presse que le dossier vient d’être dépaysé au tribunal de Nancy…
Le schéma concocté par la clé est notoirement entaché de liens d’intérêts susceptibles d’être qualifiés d’illégaux par la justice. Mais dans le landerneau politique vittelois, tout le monde s’en fout ! Les liens d’intérêts sont constitutifs du système de «ruissellement » de l’eau, depuis l’origine !
Voilà une double raison d’exiger un MORATOIRE sur les décisions relatives au GTI (et aux autres nappes d'eau visées par les mêmes intéressés… mais c’est une autre histoire) !
*Artelia est le groupe multinational qui a conçu la centrale électrique du siège de Nestlé à Noisiel... Mais cela n'a rien à voir du tout avec sa sélection, suite à l'appel d'offre 2017 du SAGE Conseil départemental...
Un abécédaire a été réalisé par quelques membres du Collectif Eau 88. Il atterrira bientôt dans les boîtes aux lettres de la population concernée directement par le sujet des transferts (dites "substitution" ça fait mieux et c'est moins compréhensible).
Les membres du Collectif l'ont eu il y a quelques jours en primeur, aux internautes venant sur ce site, de le découvrir à présent. A vos marques !
17 janvier 2019
200 participants plus ou moins inscrits à l’atelier, sans compter les organisateurs, garants, animateurs, rapporteurs, « personnes ressources »...
1h30 de cadrage dont :
30 mn de présentation indigente par la présidente de la CLE, le garant puis le vice-président de la CLE Luc Géreke, apologiste du ruissellement de Nestlé sur Contrex ; 30 mn laissées pour la première fois au Collectif eau 88 pour la présentation de son « scenario » alternatif ; et pour finir de main de maître, 20 mn de rappel du scénario CLE par le Conseil Départemental, et 20 mn de propagande sur les bienfaits de Nestlé et son chantage à l’emploi par la Chambre de Commerce et d’Industrie.
13 tables installées pour des débats compromis d'emblée par des conditions matérielles inconfortables : 15 à 20 personnes par table, un brouhaha ambiant rendant difficilement audibles les échanges d’un bout à l’autre de la table.
1 questionnaire biaisé et totalement verrouillé, à remplir collectivement en 1 heure chrono (ce qui laisse tout de même 3 à 4 mn de parole en moyenne par participant !), puis à restituer en 4 mn maxi, soit en 1 heure pour l'ensemble des tables.
A nouveau la mascarade ! Une mise en scène de grotesques interprétés par les habituels complices, de plus en plus aux abois (état, conseil départemental, collectivités, élus de la CLE, entreprise Nestlé et Cie, cadres Nestlé et Cie rameutés en masse… tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais) !
C'est ça, la "démocratie participative" façon Commission nationale des débats publics !
Prenons les choses positivement… Après l’exemple de Vittel, on sait maintenant à quoi nous en tenir avec le « grand débat national » provoqué par la révolte des Gilets jaunes. Attendons-nous à une vaste supercherie !